Dans la classe d'anglais. Cours en commun avec Edward!

Je ne prêtai pas vraiment attention au professeur d'anglais, débitait en avant de la classe. Je connaissais parfaitement l'espagnol pour l'avoir étudié tant de fois durant les dernières décennies. J'avais déjà terminé de compléter le travail à faire depuis quelques temps déjà. Malgré tout, je patientais en silence.

Dehors, les oiseaux chantaient. Mon ouïe fine me permit de les entendre. J’entendais des bruits de pas dans le couloir. J’observai le monde autour de moi avec optimisme. Mais je pensai à Jasper. Je détestai le voir souffrir ainsi, à devoir se contrôler, combattre. Mais il était fort. Je songeai à la solitude d’Edward. Je savais qu’il ne le montrait pas et qu’il s’y était habitué, peu à peu. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser combien cela devait être difficile de devoir regarder chaque jour trois couples heureux et ce demander quand cela allait nous arriver enfin. Je pensai au chagrin que parfois, je voyais dans les yeux d’Esmée quand le mot « enfant » venait dans la conversation. À sa peine d’en avoir perdu un et de ne jamais pouvoir le revoir.

Pourtant, je voyais aussi le bon coté des choses. Esmée nous avait, nous. Ces enfants. Pas de sang, mais de cœur. Et puis, les liens qui unissaient notre famille de végétariens. Plus forts que la soif.

Bref, notre vie n’était pas si pénible, contrairement à ce que l’on pouvait prétendre.

Je portai finalement attention aux élèves près de moi. On annonçait, et c’était le sujet de leur babillage, qu’Isabella Swan, fille du chef de police, allait venir s’installer à Forks. Dès lors, mon attention s’évapora et mon regard croisa le vide, une fois de plus.

J'écoutais Alice qui réfléchissait tout seul. Elle pensais à ma solitude, elle me prenait presque en pitier. Je détestais cela, même si ça avait toujours été ainsi. C'était moi le ''solitaire'', même si je ne cherchais pas la solitude, je la trouvais. Je ne cherchais pas pour autant l'amour mais je n'avais rien contre, au contraire. Mais comme j'avais l'éternité devant moi, j'essaillait de ne pas trop y penser en me disant qu'un jour elle arriverait.

Alors que je réfléchissais au remarque d'Alice sur notre famille, on annonçait qu'une nouvelle allait arriver à l'école. Tout comme Alice je n'écoutais qu'à moitier le professeur qui nous donnait un devoir à faire. Quand il finnit enfin de parler, le regard, trop foncé à mon gout, d'Alice se tourna vers moi.

-Tes yeux sont très foncé tu sais. Une petite ''ballade'' en forêt ne te ferais pas de mal.

Elle soupirais voyant très bien que je ne lui fesais cette remarque que pour l'empêcher de dire de vive voix se qu'elle pensait quelques secondes plus tôt.

- Tu as raison, j'irai avec Jasper. Répondit-je, en le fixant.

Il avait lu dans mes pensées, bien sûr. Je ne voulais pas le blesser. Il me paraissait si seul. J'aurais aimé le voir plus heureux. Je décidai de changer de sujet.

- Tu as entendu. La nouvelle arrivera bientôt.

Même pour un vampire, j'aimais être à l'affût de ce qui se passait au lycée.

Nous parlions à voix basse. Personne ne pouvait donc comprendre notre conversation.

Même si je savais que elle ne voulait que mon bonheur, cela me mettais légèrement de mauvaise humeur.

-Une nouvelle élève égale un autre danger pour Jasper. Une nouvelle égale aussi un nouveau regard qui sera sur nous. Comme si nous n'avions pas asser de public siffla Edward entre les dents. Pourquoi devons-nous être aussi... hypnotisant ?

Je détestais cela. Nous avions été créée presque parfait, comme si ça pouvait servir à quelque chose. Nous restions des montres pareil.

Mais étrangement une lueur d'espoir me traversa . J'avait souvent penser à aller un peu partout dans le monde afin de trouver l'amour car après tout, ce n'est pas à Forks ou au autre villes de se genre que nous fréquentons habituellement que je risquais que trouver l'amour, vu le nomvre d'habitant. Je n'avais pas les dons d'Alice pour voir l'avenir mais je sentais que quelque chose changerais, bientôt. Peu importe la nature du changement il fallait que les choses changent.

Voyant que j'était perdu dans mes pensées, Alice attendit un peu avant de répondre à ma remarque.

Je regardai Edward, je savais que c'était difficile pour lui. Je comprenais la raison de sa frustration.

Edward, je ne crois pas qu'une élève de plus face une grande différence pour nous. Pensai-je, sachant très bien qu'il lirait dans mes pensées. Autant rester discrets.

Alors mon regard, derechef se perdit dans le vide. Je percevais une autre vision. Je me voyais riant aux éclats, une humaine à mes cotés. Je ne parvenais pas à voir son visage complètement. Je voyais seulement de grands yeux marrons.

Je revint à la réalité et fixai à nouveau Edward, attendant ses commentaires, l'air interdit.

-Tu as sans doute raison répondis-je ne voulant pas m'éterniser sur le sujet.

En fait je réflélchissais à la vision d'Alice. Qui était cette fille ? J'avais l'impression d'avoir déjà vu ces yeux en quelques part. J'avais vu beaucoup de yeux durant ma vie mais ceux la semblait different.

C'est quand Alice tressaillit légèrement que je compris. J'avais vu la vision qu'elle avait eu de moi qui riait avec une fille brune. C'était la même fille, Alice en était aussi convaincu que moi. Mais la même question revenait. Qui était cette fille ? Alice ne semblait pas en savoir plus que moi. Pourtant elle était differente. Je n'avais jamais vu un humain qui puisse nous faire rire comme elle. En plus on aurait dit que nous étions amis. Alice réfléchissait elle aussi à ça de son côté, mais ne voyait pas plus d'explication logique que moi.

Le bon coté, c'est que cela deviens de plus en plus claire. La vision se précise. J'espère pouvoir en savoir davantage bientôt. En attendant, je vais tenter de me concentrer pour voir si je ne peux pas trouver autre chose. Pensai-je, en m'adressant à Edward, mais en ne le regardant pas.

Et puis, je fût joyeuse et mon frère adoptif le remarqua. C'était amusant, un peu après tout.

Je vais me faire une nouvelle amie. Ajoutai-je, à son intention, avec un petit sourire qui l'irriterait probablement.

C'est chouette, tu ne trouves pas? Lui demandai-je, toujours par le même moyen de conversation.

Je regardais Alice d'un regard faussement enjoué.

- C'est super Chouette ! Une nouvelle amie humaine ! Jasper va adorer répondis-je d'une voie légerement sarcastique. Mais tant mieux si t'es visions se précise. Tu me tiendras au courant, et les autres aussi, il est important qu'il soit au courant de ta future amitiée.

De notre future amitité me dit-elle d'un regard sans émotion.

-Si tu veux marmonais-je. N'empêche tu sais très bien que tes visions pourrait prendre une tournure bien differente en seulement quelques secondes.

Alice me jetta un regard sombre, elle détestait qu'on doute de ses visions.

- Ce n'est pas la même chose cette fois Edward. C'est trop récurant, trop complexe. Tout ce que je sais, et j'en suis convaincue, c'est que, bientôt, tout deviendra plus clair.

Je le fixait derechef. Je voulais lui faire comprendre combien j'étais persuadée de ce que j'avançais.

Tu sais que j'ai raison. Ajoutai-je, mentalement.

Il me regarda à son tour, prêt à répondre à mon commentaire.

Je n'étais pas orgueilleux. Elle avait raison, je le savais. Elle sentait elle aussi que quelque chose arriverait bientot. La nature de cette chose nous était encore inconnu mais la mystérieuse fille brune semblait avoir un lien avec cette histoire.

-Oui, tu as raison soufflais-je dans un soupir. N'empêche que la situation pourrais être bien différente que se que nous pensons.

Nous continuâmes de nous regarder sans rien dire. La cloche sonnait tandisque nous sortions de la classe, rejoint par notre famille.

( HJ : Désolé manque TOTAL d'inspiration.. Mais bon.. Avis a tout les Cullen: Venez nous rejoindre si vous voullez ! )

Nous passâmes vers le comptoir de nourriture, remplîmes nos assiettes et gagnâmes la cafétéria.

Nous prîmes tous place à notre table. Je tirai une chaise vers moi et m'y assis. Je croisai les jambes, pour me donner un air plus humain. C'était une habitude pour moi. Je chuchotai quelques mots à Edward, si vite que personne en dehors de mes frères et de ma sœur ne purent comprendre.

- "Tu vas bien Edward? Ton visage trahit ton anxiété."

Tu peux m'expliquer, si tu veux? Ajoutai-je, en le pensent, pour que lui seul m'entende.

Je la regardais, puis regardait le reste de ma famille. Après tout qu’est-ce que j’avais à perdre ? Tout le monde finirait par être au courant de toute façon…

- Disons juste que je suis… songeur répondis-je en un souffle. Après tout, je ne me rappelle pas de la dernière fois ou tu as eu une vision d’un humain, et encore moins de la dernière fois ou tu as ris franchement avec quelqu’un d’autre que nous.

Attendant sa réponse j’écoutais les conversations des autres. Une en particulier attira mon attention. Un groupe de personne était attroupé au fond de la cafeteria, en écoutant leur conversation je compris qu’il préparait un mauvais coup. Je fronçais légèrement les sourcils avant de reprendre mon expression initiale. Mais ici, tout mouvement était toujours remarqués…

Je regardais Edward avant de lui répondre. Je savais que je pouvais lui répondre par la pensée mais je parlais tout de même à voix basse.

- Je dois t'avouer que cela faisait bien longtemps. Edward, sérieusement, j'ai bien hâte que tu aies lui parler! Je n'ai jamais eu de vraie amie humaine!

J'étais très enthousiasme, un peu trop même à l'idée d'Edward. Même si je ne pouvais pas lire ses pensées comme lui lisait les miennes, je savais lire son expression. Il était quelque peu, beaucoup à vrai dire, découragé de moi.

Comme si le combat qui faisait rage en moi n'était pas suffisant, il fallait qu’Alice rajoute par-dessus ça son désir de se faire une nouvelle amie. Bien sûr, nous n'avions pratiquement personne en dehors de notre famille et je pouvais comprendre qu'Alice ai envie de faire de nouvelles connaissances mais elle, ne pouvait-elle pas comprendre tous se que cela impliquerait pour elle ? Pas Alice, Bella. Elle serait entourée par un minimum de deux vampires. Et encore, si elle devenait amie avec Alice, ce ne serait pas bien long avant qu'elle rencontre toute la famille. Je voyais ça d'ici.

-Je comprends Alice seulement, n'oublie pas que c'est de sa vie que l'on parle, répondis-je dans un soupir.

Si tu savais à quel point je ne veux pas qu'il lui arrive du mal, m'entendis-je pensé.

- Edward, je sais que tu tiens beaucoup à elle. Moi aussi! Je la connais déjà beaucoup! Tu sais bien que comme toi, j'empêcherai quiconque de lui faire du mal!

Empêcher quiconque de lui faire du mal ?

- Alors, tiens-moi loin d'elle.

J'étais probablement, non, assurément le plus gros problème qu'elle avait. Si je réussissais à me tenir loin d'elle, elle pourrait probablement avoir une vie normale, ou une vie tout court.

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